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10.0 LE DÉCAPAGE

10.4 Conclusion


La nécessité du remplacement des solvants de décapage, en particulier le dichlorométhane, a suscité de nombreuses recherches sur les procédés de décapage alternatifs. Une très grande partie de ces recherches a été réalisée dans le secteur aérospatial. Pour cette raison, et parce que l'industrie de la fabrication, de l'entretien et de la réparation des aéronefs et des pièces d'aéronefs est très importante au Québec, nous avons consacré une partie importante de ce chapitre à divers aspects du décapage des avions et des matériaux utilisés dans cette industrie. Les méthodes et résultats décrits sont toutefois applicables aux procédés de décapage dans d'autres secteurs.

De plus en plus, le décapage de grandes surfaces se fait par projection d'abrasifs. Peu importe l'abrasif spécifique utilisé, cette technique permet d'éliminer complètement l'usage de produits chimiques organiques qui sont ensuite rejetés dans l'environnement. Qui plus est, les dangers de santé et de sécurité associés à cette technique sont généralement faibles à l'exception du bruit, la silice cristalline n'étant pas recommandée pour le décapage. Les abrasifs couramment utilisés comprennent le plastique, l'amidon de blé, le bicarbonate de sodium et le dioxyde de carbone. Le décapage au dioxyde de carbone réduit au minimum la quantité de déchets à éliminer, puisque le dioxyde de carbone se sublime, ne laissant que les résidus de peinture. En revanche, ce procédé génère des risques d'asphyxie et des contraintes ergonomiques.

Du coté des décapants chimiques substitutifs, les produits à base de N-méthylpyrrolidone ou d'esters dibasiques semblent le plus prometteurs.