htmlgifs/home.gif htmlgifs/prev.gif htmlgifs/next.gif



4.0 SUBSTITUTION : BASES THÉORIQUES, MODÈLES ET OUTILS

4.7 Facteurs environnementaux


Nous avons vu que la substitution est de plus en plus motivée par des raisons de protection de l'environnement et de santé environnementale, et fait partie intégrante des stratégies visant à la prévention de la pollution. Quelle que soit l'origine de la motivation, environnement ou santé et sécurité du travail, il faut pouvoir évaluer l'ensemble des conséquences et impacts environnementaux d'une substitution envisagée, que cette dernière porte sur le procédé ou sur des substances ou produits. Parmi les points à considérer notons (Ansell,1982 ; Bradley,1990 )

htmlgifs/dot_lg.gif la création de nouveaux résidus ou déchets;

htmlgifs/dot_lg.gif le traitement ou décharge de nouveaux résidus ou déchets;

htmlgifs/dot_lg.gif l'impact sur les systèmes de récupération (distillation, adsorption au charbon actif);

htmlgifs/dot_lg.gif les effluents;

htmlgifs/dot_lg.gif le traitement de l'eau;

htmlgifs/dot_lg.gif le transport;

htmlgifs/dot_lg.gif le stockage .

De même que pour les aspects de toxicologie industrielle, des informations sur les propriétés environnementales des substances (p.ex. bioaccumulation, biodégradabilité, potentiel de déplétion de la couche d'ozone, potentiel de réchauffement global) peuvent être synthétisées de façon à rendre plus facilement comparables les diverses alternatives. Les aspects réglementaires jouent ici un rôle capital (couche d'ozone, composé organique volatil, polluant de l'air) (Wolf,1993-1994 ).

Nous avons vu dans la section précédente que des indices de danger de type SUBFAC basés sur des normes ou standards portant sur la qualité de l'air et l'émission de contaminants peuvent être calculés et comparés à l'aide du logiciel SUBTEC (Olsen,1992 ). Les limites de cette approche ont déjà été discutées .